dimanche 3 juillet 2011

Blog n 2 de Banyuls-sur-Mer / Blog number 2 of Banyuls-sur-Mer


Donc, c’est parti.  Je m’en vais dans 5,5 jours (déjà !).  Je vais à Munich pour voir ma sœur, mon beau-frère.  Je retourne à Paris pour voir mes chers amis.  Et puis, je rentre.  J’avais recommencé ma vie une fois en janvier, une fois en mai, et maintenant il faut encore dire au revoir et adieu pour « recommencer » ma vie déjà établie aux Etats-Unis. 
Sais pas, mais j’ai pas envie de rentrer.  En France j’avais fait des plus beaux rencontres de ma vie jusqu’en ce moment de mon « existence » quoi.  J’avais vécu une vie extraordinaire.  C’est vrai que les derniers 7 mois étaient les plus beaux de ma vie.  J’ai vécu dans la ville « d’amour », j’y ai travaillé.  J’ai vécu dans le sud de la France, 20 mètres de la Méditerranée, j’y ai travaillé. 
Concernant Banyuls, j’avais une mauvaise « première impression » si vous voulez.  Oui, cette ville (en fait, ce village) n’est pas du tout Paris, où j’y trouve mon cœur.  Mais, ce n’est rien à voir avec les gens ici.  Tout le monde avec lequel je travaille est extraordinaire.  J’ai fait des amis ici pendant le mois dernier que je vais garder pour le reste de ma vie.  De ça, je suis sûr.  J’ai vu la vraie vie française, aux diners durant 6 heures, des apéritifs, l’interaction au bureau complètement différent de celle des Etats-Unis, et la gentillesse de la « douce France ». 
Je me suis trouvé disant plusieurs fois « votre pays est incroyable ».  (Et votre langue, votre culture, votre musique, vos films, etc. etc.)  Et bof, c’est vrai. 
Je suis encore un peu déçu que j’ai quitté Paris, en ce moment spécifiquement à cause de mes amis proches dinant ensemble ce soir (dans le 20e  ( ;] ) mais quand même cette ville me manque tellement.)  J’ai manqué Gay Pride, la célébration de la libération des otages français à côté du Beaubourg, toutes les soirées durant jusqu’au midi le lendemain.  Mais, bof, c’est la vie, n’est pas ?  Il peut semble qu’elle ne soit pas juste, mais il existe des raisons pour tout, à mon avis.
J’avais reçu un compliment d’un cher ami ici à Banyuls.  Il m’a dit que j’ai la mentalité d’un français.  C’est pareil au truc que Michelle m’a dit— Josh, t’es parisien.  Ce sont des choses comme cela qui me plaisent, les plus grands compliments pour un francophile. 
Et, « PS », DSK, comme je viens de comprendre, est libre.  Et, comme je l’avais compris, sera dans le primaire et voilà un grand adversaire de M. Sarkozy.  Imaginez !!!

Merci, et à très bientôt mes amis (américains bien sûr ! moins que 26 jours !)
Joshua Norman.



Well, here we go.  I leave in 5.5 days (already !).  I’m going to Munich to see my sister, my brother in law.  I’m going back to Paris to see my close friends.  And then, I’m coming home.  I’ve restarted my life in January, in May, and now I have to goodbye again for “restarting” my already established life in the States.
I don’t know, but I don’t want to go home just yet.  In France I’ve met the most wonderful people, the most wonderful up until this moment of my life.  I’ve lived an extraordinary life here.  It’s true that these last 7 months were the greatest of my life.  I’ve lived in the “city of love”, I worked there as well.  I’ve lived in the south of France, 20 meters from the Mediterranean, and I’ve worked there as well.
Concerning Banyuls, I had a bad first impression you know?  Yes this city (well, village) isn’t Paris at all, where my heart is.  But, it’s nothing to do with the people here.  The people I work with are amazing.  I’ve made friends here during the last month that I’ll keep for the rest of my life.  I’m sure of it.  I saw the real French way of life, dinners lasting 6 hours, aperitifs, the different state of mind in the workplace (compared with that of the States) and the kindness of “la douce France”. 
I found myself saying many times “your country is amazing.” (And your language, your culture, your music, your films, etc. etc.) And well, it’s true.
I’m still a little disappointed I left Paris, right now specifically because of my close friends eating dinner tonight (in the 20th ( ;]) but even so I miss that city so much.)  I missed Gay Pride, the celebration next to Beaubourg for the liberation of the French hostages, and all the nights going out until noon the next day.  But, well, that’s life I guess?  It can seem that it’s not fair, but there’re reasons for everything, in my opinion.
I’ve received a compliment from a close friend in Banyuls.  He said to me that I had the mentality of a French person.  It’s similar to when Michelle said to me “Josh, you’re Parisian”.  It’s things like that that make me happy, the biggest compliments for a Francophile.
And, “PS”, DSK, as I just have come to understand, is free.  And, as I’ve understood, will be in the primary and viola an opponent for Mr. Sarkozy.  Imagine!!!
Thanks, and see you very soon my friends (Americans of course! Less than 26 days!)
Joshua Norman.

mardi 7 juin 2011

Blog n 1 de Banyuls-sur-Mer / Blog number 1 of Banyuls-sur-Mer

Alors, ca y’est—j’avais quitté Paris.  J’avais quitté une vie à laquelle je me suis devenu très habitué.  Maintenant je suis à Banyuls-sur-Mer, je viens de fumé un clop et je suis en train de boire mon verre de vin rouge, j’ai regardé le soleil se couche, et j’entends la musique d’Adele et des oiseaux.  Je sais que je devrais être content, mais bof, Paris a mon cœur, pas Banyuls.  Peut-être si j’étais à Besançon ça aurait été différent, ce sentiment-ci.  Mais bof, au moins que c’est pas encore Mayfield même New Paltz.  J’avais décidé, et j’avais une obligation, d’y venir il y a plusieurs mois. 
Peut-être si j’avais choisi Besançon comme ville d’étudier à l’étranger je me sentirais mieux ici.  C’est juste que Paris soit une ville extraordinaire.  Oui c’est cher, mais bof la vie est cher est surtout courte.  C’est comme la citation en anglais « Il est mieux de s’être aimé  et d’avoir perdu que de ne s’être jamais aimé ».  Si j’avais choisi Besançon je n’avoir pas vécu la vie que j’avais vécu.  Je serai sans mes amitiés, mon meilleur ami écossais, mes amis américains (toutes les six !), ma mère d’accueil, tous mes amis français, mes expériences, et bon mon nouvel ami hollandais, l’une des grandes raisons pour mon cœur malheureux en ce moment.  Je viens de lui rencontrer trois jours avant partir, et maintenant je regrette que je suis venu ici à Banyuls.  Mais par contre, je suis certain que je vais les voir (tous mes amis, et bien sûr mon ami hollandais) encore.  Mais ça ira dans l’avenir, pas maintenant.  Il faut que je me dise que je suis dans une ville très belle, avec la mer et la relaxation, mais quand-même...fin, bon bah il faut que je réalise qu’une ville ne serait jamais une autre, et il faut avancer dans la vie, il faut jamais vivre dans le passé.  Oui, les mémoires sont chères et il faut les rappeler de temps en temps, mais entre les deux idées il existe une grande différence, vous voyez ? 
J’ai commencé le travail aujourd’hui.  C’est pas mal, une jeune fille m’avait dit que le premier jour c’est le plus dur parce qu’il n’y a pas beaucoup à faire.  Banyuls est très différent que Paris parce qu’ici, les gens sont relaxés, ils disent bonjour, et il n’y a pas de voitures (ni de taxis qui, évidemment, ne fonctionnent pas les samedis soirs à Paris…).  Je suis content, tellement content, qu’il ne reste qu’un mois ici à Banyuls.  J’ai hâte de voir ma sœur, de voir mon beau-frère.  Je crois que ça serait mieux, d’être avec eux, dans leur nouvel appartement.  Si Mme Rooney était là je suis certain qu’elle dirait « tant pis ! ».  Et c’est vrai, il faut que quelqu’un me le dise, parce que sans ça je serai triste pour tout mon séjour ici.  Il faut aussi, je crois, que je pleure un petit peu.  Pleurer c’est un cadeau du corps, de l’esprit.  Après avoir pleuré on se sent mieux.  Peut-être ce soir. 
Il faut que je vous dise que je ne suis pas aussi triste que je suis certain que vous en avez l’impression.  C’est juste que chez moi me manque, pas à Mayfield, mais à Paris.  J’ai hâte de revenir, de voir mon quartier.  Mais c’est vrai que Paris ne serait pas la même qu’avant.  Tous mes amis ne seront pas là.  Oui Michelle, oui mes amis français, oui je ferai des connaissances à la fac d’où je ferai mes études…mais comme a dit avant, une ville n’est jamais la même ville qu’une autre, et pour moi Paris ne serait jamais le même, mais j’espère que je me amuserais. 
« Bon bah écoutez », mes lecteurs…pardonnez-moi pour ce blog assez négatif.  Toutes les choses se passent pour une raison spécifique, il faut juste comprendre qu’il n’est pas évident des fois (en fait, la plupart des fois) au même moment qu’ils se passent. 
Merci pour lire, et à la prochaine,
Joshua Norman.



Well, it’s done—I’ve left Paris.  I left a life to which I’ve become very used to.  Now I’m in Banyuls-sur-Mer, I’m drinking a glass of red wine, I watched the soun set, I listened to the music of Adele and of birds.  I know that I should be happy, but ugh, Paris has my heart, not Banyuls.  Maybe if I was in Besançon it’d be different, this feeling.  But hm, at least it’s not Mayfield yet, or even New Patlz.  I’ve decided, and I had an obligation, to come here a long time ago.
Maybe if I chose Besançon as a city to study abroad I’d feel better.  It’s just that Paris is an extraordinary city.  Yes it’s cher, but come on, so is life and above all it’s short.  It’s like the quote “It’s better to have loved and lost than to never have loved at all.”  If I had chosen Besançon I’d have never lived the life I lived.  I’d be without my friends, my best friend (who was Scottish), my American friends (all six of them!), my host mother, all my French friends, all my experiences, and well, my new Dutch friend, one of the big reasons my heart is so sad at the moment.  I just met him three days before leaving, and now I regret that I came to Banyuls.  But on the other hand, I’m certain that I’m going to see them (all of my friends, and of course my Dutch friend) again.  But that’ll be in the future, not now.  I have to say to myself that I’m in a beautiful city, with the sea and relaxation, but come on…well, hm, well I just have to realize that one city will never be another, and one has to advance in life, one can never live in the past.  Yes, memories are dear, and you have to recall them from time to time, but between the two ideas there’s a huge difference, you know?
I started work today.  It’s not bad, a girl told me that the first day is the hardest because there’s not a lot to do.  Banyuls is very different from Paris because here, everyone is really relaxed, they say hello, and there are hardly any cars (not even taxis who, evidently, don’t’ work on Saturday nights in Paris…).  I’m happy, very happy, that there’s only one month in Banyuls.  I can’t wait to see my sister, my brother in law.  I think that’ll be better, to be with them in their new apartment.  If Mme Rooney were here I know for certain she’d say “too bad”!  And it’s true, someone has to tell me that because without that I’ll be sad for my whole trip here.  Also, I think I have to cry a little bit.  Crying is a gift of the body, of the mind.  After having cried one feels better.  Maybe tonight.
I have to tell you that I’m not as sad as I’m sure you have the impression.  It’s just that I miss my home, not Mayfield, but Paris.  I can’t wait to go back, to see my neighborhood.  But it’s true that Paris won’t be the same as before.  All my friends won’t be there.  Yes Michelle, yes my French friends, and yes I’ll make friends at school …but as stated above, one city is never the same as another, and for me, Paris won’t be the same, but I hope I’ll have fun.
Well, listen, my readers…sorry for this pretty negative blog.  Everything happens for a reason, and I just have to understand that it’s not visible why some times, (in fact the most part of times) at the same moment that it happens.
Thanks for reading, and until next time,
Joshua Norman.

vendredi 3 juin 2011

Les trois derniers jours à Paris / The last three days in Paris

Alors, sans ordinateur j'écris ce blog dans mon cahier de grammaire avancée, à EPITECH, en attendant l'un de mes derniers cours à enseigner.
Récemment j'avais beaucoup fait.  J'ai dit un adieu à ma chère Linda.  Je suis allé à un concert slave à l'Eglise Saint-Louis des Invalides, je suis sorti trois fois jusqu'à 6h00 du matin où j'ai vu le soleil se lève, (à Sacré Cœur, dans le 3e, et à Place des Vosges).  J'avais fait des connaissances un peu bizarres et assez courtes.  Mais surtout je me sens libéré.  J'avais fini le semestre--c'est l'été finalement.  Ma vie parisienne est en train de conclure et je la quitte (la ville de Paris et la vie de Paris) dimanche.
Ça fait cinq mois à Paris, une ville dont j'appelle ma ville de renaissance.  J'avais immensément grandi. J'avais trouvé mon chemin concret des études et de la vie.  J'avais eu des amis très particuliers--c'est-à-dire des amis qui va rester avec moi (soit physiquement soit en esprit) pour longtemps.
Quand je suis arrivé à paris j'ai créé une liste de lecture sur mon iPod titré "Paris".  A ce temps-là elle avait contient de Yann Tiersen, un CD d'un film français, et 4 chansons "chères" "à l'époque".  Maintenant il y a des chansons très chères...celles dont j'avais écoutées pendant tout mon séjour, celles auxquelles j'avais dansées sur le Pont des Arts, un endroit complètement différent maintenant.  C'est intéressant, vraiment, qu'une liste de lecture d'une quarantaine de chansons peut être aussi symbolique qu'elle est.
J'ai fumé des clops, seul, aux beaux endroits.  J'avais vécu une vie incroyable, et maintenant elle conclut. L'effet est comme celui de la fin d'un bouquin.  Mais pas du tout les livres où en les finissant, on sent que les personnages meurent jusqu'au recommencement de l'œuvre. Par contre, il est comme The Perks of Being a Wallflower, où j'avais l'impression que les personnages continuent à vivre, à exister, à grandir.  Paris va rester là, en France, et mes amis ne vont pas terminer leurs connexions avec moi.   Pas du tout.  Nous, tous, vont continuer d'évoluer, l'un avec l'autre .  Même si la dernière page est tournée dimanche, sachez bien qu'il y aura une autre œuvre dans la série.
Pour conclure ce blog, je vais vous écrire la dernière strophe d'un poème de Baudelaire, qui me plaît bien.
"Le Poëte est semblable au prince de nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher."
L’albatros--Charles Baudelaire

Merci.

Well, writing this blog without a computer in my advanced grammar notebook at Epitech while waiting for one of my last courses to teach.
Recently I’ve done a lot.  I said goodbye to my dear Linda.  I went to a Slavic concert at L’Eglise Saint-Louis des Invalides, I went out three times until 6:00AM where I saw the sun rise (at Sacré Coeur, in the third, and at Places des Vosges).  I met some strange people and some people only for a bit.  But above all I feel liberated.  I have finished the semester, it’s finally summer.  My Parisian life is in the process of concluding and I leave Paris Sunday.
That makes five months in Paris, a city I call my city of rebirth.  I have grown immensely.  I found my concrete path for studies and for my life.  I had particular friends—in that they’re going to stay with me (either physically or in spirit) for a while.
When I arrived in Paris, I made a playlist on my iPod called “Paris”.  At that time it had Yann TIersen, a CD from a French film, and 4 songs that I thought were dear to me at the time.  Now there are songs that are actually important…those that I’ve listened to during my trip, those to which I’ve dansed on the Pont des Arts, a completely different place now.  It’s interesting, truly, that a playlist of 40 so songs can be as symbolic as it is.
I lived an incredible life, and now it’s ending.  The effect is like that of a book.  But not those books that when you finish them, you feel like the characters die until you start the book over again.  On the other hand, it’s like The Perks of Being a Wallflower, where I had the impression that the characters continued to live, to exist, to grow.  Paris is going to stay here, in France, and my friends are not going to end their connections with me.  Not at all.  Us, all of us, are going to continue to evolve, one with the other.  Even if the last page of my Paris trip is turned Sunday, know well that there will be another book to come.
To end this blog, I’m going to write the last stanza of a poem by Baudelaire, that I really like.
“The poet seems to be a prince of different shades
Who haunts the storm and laughs with the archer;
Exiled on the ground in the middle of booings,
His giant wings impede his walking.”
Charles Baudelaire—L’Albatros.

Thanks.

vendredi 6 mai 2011

Avignon, Arles, et Nice / Avignon, Arles, and Nice


Alors, les vacances de printemps ont fini, après deux semaines du soleil (et oui, un petit peu de pluie) à Paris et dans le sud de la France.  C’était super bien passé, tous les deux semaines. 
A Paris j’ai vu des expositions, bu du café, et passé du temps avec des amis.  La première semaine, malheureusement s’est passé beaucoup trop vite, et la deuxième de la même façon.
Nous avons quitté Paris lundi le 18 vers 8h du matin pour Avignon.  Le premier jour était super, très beau— mais j’ai eu la première migraine de ma vie mardi et j’ai dormi pendant 20 heures à l’hôtel.  Mais bof, « c’est la vie », n’est pas ?
Après Avignon nous avons vu Arles, une ville relativement petite (15 minutes pour traverser au bord du Rhône).  Van Gogh y a peint des nombreux tableaux et évidemment nous avons trouvé le café jaune.  La nourriture était excellente, moi j’ai mangé une salade du chèvre chaud (excellent) et une calzone énorme pour les deux diners. 
Ensuite nous avons pris un train pendant 2 ou 3 heures pour voir Nice (où il faisait du vent et il pleuvait le deuxième jour).  Mais n’importe quoi, nous nous sommes bien amusés quand même.  Dimanche (Pâques) nous sommes allés au marché des fleurs et des fruits et nous avions une petite pique-nique au bord de la Méditerrané.  Puis, c’était déjà 20h et l’heure pour rentrer à Paris.  J’étais bien content de voir Paris encore, spécifiquement après le trajet du train (11h, dans un siège, avec les lumières dans toute leur splendeur !), où j’ai dormi pendant 5 heures pour une « petite » sieste. 
Alors aujourd’hui c’est le 28 avril, qui veut dire qu’il ne reste que 5 semaines à Paris, un mois (4 semaines exacts) à Banyuls-sur-Mer, 2 semaines et demie à Munich (au nouveau appartement de ma sœur ! félicitations !) et 5 heures à Paris pour rentrer aux Etats-Unis.  Ça fait 11,5 semaines et 5 heures en Europe avant retourner chez moi.  Rien. Du. Tout. Alors souhaitez-moi de la bonne chance !
Merci à tous et à toutes,
Joshua Norman.
Well, spring break is over, after two weeks of sun (and yes, a little bit of rain) in Paris and in the south of France.  It was awesome, both weeks.
In Paris I saw some expositions, drank some coffee, and spent time with friends.  The first week, unfortunately it went by too fast, and the second in the same way.
We left Paris Monday the 18th around 8:00AM for Avignon.  The first day was great, very good weather—but I had the first migraine of my life Tuesday and I slept for 20 hours in the hotel.  Well, “that’s life”, right?
After Avignon we saw Arles, a relatively small city (15 minutes for crossing the whole city on the banks of the Rhône).  Van Gogh painted a lot of paintings there and of course we found the Yellow Café.  The food was excellent; I ate a hot chèvre salad (excellent) and an enormous calzone for the two dinners in Arles.
Then we took a train for 2 or 3 hours to go to Nice (where it was windy and it rained the second day).  But no matter, we had fun all the same.  Sunday (Easter) we went to the Flower and Fruit market and we had a little picnic on the shore of the Mediterranean.  Then, it was already 8:00PM and time for going back to Paris.   I was really happy to see Paris again, specifically after the train ride (11 hours, in a seat, with the lights on!), where I slept for 5 hours for a “little” nap.
Well today’s the 28th of April, which means that there’s only 5 weeks left in Paris, one month (4 weeks exactly) in Banyuls-sur-Mer, 2 and a half weeks in Munich (in my sister’s new apartment  ! congratulations!) and 5 hours in Paris for going back to the States.  That makes 11.5 weeks and 5 hours left in Europe before going back home.  Nothing. At. All. Wish me luck!
Thanks to everyone,
Joshua Norman.


samedi 9 avril 2011

Que la vie parisienne m’avait changé (This post will only be in French)


Alors, c’est minuit, le  9 avril.   Ma vie est perdue, je sais que je reviens chez moi dans 3 mois, alors moins que le temps que j’avais passé ici en France.  Je sais aussi que je suis complètement différent qu’avant.  J’ai eu une conversation avec mon ami écossais, et il m’a dit que « Paris change les gens ».  Pour moi c’est vrai.  Pour le mieux je crois.  Sauf que, malheureusement maintenant je ne sais plus qu’est-ce que je vais faire avec mes amis et, en fin, bah mon copain quand même chez moi. 
Je suis désolé mon amoureux, je sais que j’avais fait des mauvaises choses.  Je sais aussi qu’il faut que je comprenne ce que je veuille, qui est une autre vie différente qu’avant.  Je vais faire mon master ici en France, à Paris.  Je vais habiter dans cette ville parfaite pour beaucoup de temps quand même et je sais que ma famille va être en colère avec moi mais je ne peux rien faire—c’est mon avenir, c’est ce qui m’approche et c’est tout. 
J’aimerais de vous dire « merci » mes professeurs, c’était vous vraiment qui m’aviez donné cette idée de vivre ma vie comme moi j’en veux.  C’était toi, ma mère d’accueil, qui m’as donné l’idée d’être moi-même et de dire « va, va, faire ce que tu veux dans ta vie parce que ma vie, c’est la mienne et toi, tu as ta propre vie qui est la tienne et elles ne sont pas du tout la même chose ». 
Je suis désolé, mon copain, vraiment.   Mais il n’y a rien à faire…moi j’avais choisi cette vie et c’est vraiment dommage que toi et moi ne marchons plus. 
Avec des sentiments très distingués—
Joshua Norman.

dimanche 27 mars 2011

Le printemps continue / Spring continues on


Alors, le printemps à Paris…en ce moment je ne peux pas du tout imaginer une autre location où je serais plus content que maintenant, dans le soleil et le 20, 21 degrés Celsius.  J’avais fini l’école pour la semaine et je suis très content de voir le week-end sauf qu’il va pleuvoir pendant tous les deux jours.  Bof, tant pis pour moi cette semaine c’était impressionnante.  Je ne veux qu’écouter à Bright Eyes aux parcs et voir mes amis et faire des piques niques au Luxembourg. 
J’ai lu, dans une heure vingt ou quoi, Huis Clos.  Je ne peux même pas dire le sentiment j’ai eu dans mon cœur en le lisant.  Je ne peux pas arrêter, c’était si bon.  Il n’a que 94 pages (plus ou moins) et c’est une pièce de théâtre de Jean-Paul Sartre en un acte et cinq scènes avec quatre personnages.  Ils sont morts, mais c’est tout que je vais dire.  In-croy-able.
Mercredi mes amies de New Paltz sont venues, qui était très amusant.  Nous avons marché partout Paris (ou presque) et elles ont vu tous les grands monuments  (place de la concorde, le Louvre, la Tour Eiffel, Notre Dame, le quartier latin, saint-michel, la seine, sacré cœur, et des autres ? je me rappelle plus) toute en une seule journée !  Alors les pauvres filles—qu’est-ce qu’elles étaient fatiguées !!!  Et ça aussi, ça m’a fait manquer New Paltz un peu…mais le semestre prochain j’y serai, alors « t’inquiète pas » Josh.
Alors, maintenant je vais quitter l’appart et profiter des beaux temps dehors.  Amusez-vous avec la neige, mes amis à New York !  (En vérité, je suis très déçu pour tous parmi vous, la neige à la fin de Mars n’est jamais bonne.)
Merci à tous et à toutes,
Joshua Norman.

Well, spring in Paris…right now I can’t imagine another place I’d be happier than right now, in the sun and the 20, 21 degrees Celsius.  I’ve finished school for the week and I’m very happy to see the weekend except that it’s going to rain during the two days.  Well, too bad for me because this week was amazing.  I only want to listen to Bright Eyes in parks and see friends and have picnics in Luxembourg.
I read, in one hour and twenty minutes or close, Closed Door.  I can’t even say the feeling I had in my heart while reading it.  I couldn’t stop, it was so good.  There are only 94 pages (more or less) and it’s a play by Jean-Paul Sartre in one act and five scenes with four characters.  They’re dead, but that’s all I’m going to say.  Un-be-leivable.
Wednesday my friends from New Paltz were here, which was very fun.  We walked all over Paris (or almost) and they say all the big monuments (place de la concorde, the Louvre, the Eiffel Tower, Notre Dame, the latin quarter, saint-michel, the seine, sacré Coeur, and others? I can’t remember anymore) all in one day!  Oh the poor girls, they wre so tired!!! And that also, that made me miss New Paltz a little…but next semester I’ll be there, so “don’t worry” Josh.
Well, now I’m going to leave the apartment and enjoy the beautiful weather outside.  Have fun with the snow, my New York friends! (To be honest, I’m very disappointed for you, snow at the end of March is never good.)
Thanks to everyone,
Joshua Norman.

dimanche 20 mars 2011

Le printemps (en fait, le début du printemps) / Springtime (well, the beginning)

Le printemps (en fait, le début du printemps)
Aujourd’hui c’est le premier jour du printemps à Paris.  Déjà il y a des feuilles, des petites fleures, de l’herbe partout, et des gens aux parcs.  C’est vraiment beau, Paris au printemps.  Et c’est bien !  J’étais ici depuis 2 mois et demi sous un ciel gris et oppressif ! 
Je viens de finir mon deuxième composition d’Etude d’un Ensemble Littéraire—j’apprends beaucoup quand j’écris en français, grâce à la formation des idées et tout ça. 
Hier, je suis allé au marché des puces.  Ha-ha !  C’était complètement incroyable.  Les gens là-bas…oh la !  Pour ceux qui ne le connaissent pas du tout, c’est beaucoup de petites tentes avec des trucs (volés probablement) qui ne sont pas du tout chers, avec des gens qui vous demandent toujours « sac ? sac ? ceinture ? lunettes ? Louis Vuitton ? » C’est complètement marrant ! 
L’école va très bien, j’adore mes cours, et en ce moment j’avais lu 6 sur 7 livres, et je suis au milieu du septième.  (Si vous n’avez pas lu En attendant Godot, je vous le recommande bien !)
Merci à tous et à toutes,
Joshua Norman.

Springtime (well, the beginning)
Today is the first day of spring in Paris.  Already there are leaves, flowers, grass everywhere, and people in parks.  It’s truly beautiful, Paris in the spring.  And it had better be!  I’ve been here for 2 and a half months under a gray oppressive sky!
I just did my second composition for a “Study of Literature”—I learn a lot when I write in French, thanks to making ideas and all of that.
Yesterday, I went to the flea markets.  Ha-ha! It was completely unbelievable.  The people over there…oh my gosh!  For those that don’t know it, it’s a lot of little tents with stuff (stolen probably) which are not at all expensive, with people who are always asking “bag? Bag? Belt? Glasses? Louis Vuitton?” It’s completely funny!
School’s going great, I love my courses, and right now I’ve ready 6 out of 7 books, and I’m in the middle of the 7th.  (If you haven’t read “Waiting for Godot”, I really recommend it!)
Thanks to everyone,
Joshua Norman.