vendredi 3 juin 2011

Les trois derniers jours à Paris / The last three days in Paris

Alors, sans ordinateur j'écris ce blog dans mon cahier de grammaire avancée, à EPITECH, en attendant l'un de mes derniers cours à enseigner.
Récemment j'avais beaucoup fait.  J'ai dit un adieu à ma chère Linda.  Je suis allé à un concert slave à l'Eglise Saint-Louis des Invalides, je suis sorti trois fois jusqu'à 6h00 du matin où j'ai vu le soleil se lève, (à Sacré Cœur, dans le 3e, et à Place des Vosges).  J'avais fait des connaissances un peu bizarres et assez courtes.  Mais surtout je me sens libéré.  J'avais fini le semestre--c'est l'été finalement.  Ma vie parisienne est en train de conclure et je la quitte (la ville de Paris et la vie de Paris) dimanche.
Ça fait cinq mois à Paris, une ville dont j'appelle ma ville de renaissance.  J'avais immensément grandi. J'avais trouvé mon chemin concret des études et de la vie.  J'avais eu des amis très particuliers--c'est-à-dire des amis qui va rester avec moi (soit physiquement soit en esprit) pour longtemps.
Quand je suis arrivé à paris j'ai créé une liste de lecture sur mon iPod titré "Paris".  A ce temps-là elle avait contient de Yann Tiersen, un CD d'un film français, et 4 chansons "chères" "à l'époque".  Maintenant il y a des chansons très chères...celles dont j'avais écoutées pendant tout mon séjour, celles auxquelles j'avais dansées sur le Pont des Arts, un endroit complètement différent maintenant.  C'est intéressant, vraiment, qu'une liste de lecture d'une quarantaine de chansons peut être aussi symbolique qu'elle est.
J'ai fumé des clops, seul, aux beaux endroits.  J'avais vécu une vie incroyable, et maintenant elle conclut. L'effet est comme celui de la fin d'un bouquin.  Mais pas du tout les livres où en les finissant, on sent que les personnages meurent jusqu'au recommencement de l'œuvre. Par contre, il est comme The Perks of Being a Wallflower, où j'avais l'impression que les personnages continuent à vivre, à exister, à grandir.  Paris va rester là, en France, et mes amis ne vont pas terminer leurs connexions avec moi.   Pas du tout.  Nous, tous, vont continuer d'évoluer, l'un avec l'autre .  Même si la dernière page est tournée dimanche, sachez bien qu'il y aura une autre œuvre dans la série.
Pour conclure ce blog, je vais vous écrire la dernière strophe d'un poème de Baudelaire, qui me plaît bien.
"Le Poëte est semblable au prince de nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher."
L’albatros--Charles Baudelaire

Merci.

Well, writing this blog without a computer in my advanced grammar notebook at Epitech while waiting for one of my last courses to teach.
Recently I’ve done a lot.  I said goodbye to my dear Linda.  I went to a Slavic concert at L’Eglise Saint-Louis des Invalides, I went out three times until 6:00AM where I saw the sun rise (at Sacré Coeur, in the third, and at Places des Vosges).  I met some strange people and some people only for a bit.  But above all I feel liberated.  I have finished the semester, it’s finally summer.  My Parisian life is in the process of concluding and I leave Paris Sunday.
That makes five months in Paris, a city I call my city of rebirth.  I have grown immensely.  I found my concrete path for studies and for my life.  I had particular friends—in that they’re going to stay with me (either physically or in spirit) for a while.
When I arrived in Paris, I made a playlist on my iPod called “Paris”.  At that time it had Yann TIersen, a CD from a French film, and 4 songs that I thought were dear to me at the time.  Now there are songs that are actually important…those that I’ve listened to during my trip, those to which I’ve dansed on the Pont des Arts, a completely different place now.  It’s interesting, truly, that a playlist of 40 so songs can be as symbolic as it is.
I lived an incredible life, and now it’s ending.  The effect is like that of a book.  But not those books that when you finish them, you feel like the characters die until you start the book over again.  On the other hand, it’s like The Perks of Being a Wallflower, where I had the impression that the characters continued to live, to exist, to grow.  Paris is going to stay here, in France, and my friends are not going to end their connections with me.  Not at all.  Us, all of us, are going to continue to evolve, one with the other.  Even if the last page of my Paris trip is turned Sunday, know well that there will be another book to come.
To end this blog, I’m going to write the last stanza of a poem by Baudelaire, that I really like.
“The poet seems to be a prince of different shades
Who haunts the storm and laughs with the archer;
Exiled on the ground in the middle of booings,
His giant wings impede his walking.”
Charles Baudelaire—L’Albatros.

Thanks.

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